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dimanche 15 septembre 2024

Lire la Bible (3) Mettre en pratique

C’est aujourd’hui la troisième et dernière prédication de notre mini-série de pré-rentrée autour de la lecture de la Bible, un des incontournables de la vie chrétienne. 

La première prédication s’interrogeait sur la façon dont la Bible peut nous permettre d’entendre Dieu nous parler. D’une part en nous faisant acquérir une « sagesse biblique » qui aiguise notre ouïe spirituelle, et d’autre part lorsque nous adoptons une lecture priante de la Bible. 

Mais lire la Bible, c’est bien. La comprendre c’est mieux. La deuxième prédication s’interrogeait donc sur la façon d’aborder la Bible, notamment en présence de textes difficiles qu’on ne comprend pas. Nous avions souligné l’importance d’une posture d’humilité et d’une approche sérieuse du texte biblique. Et que, de toute façon, nous n’avons pas besoin de tout comprendre pour connaître Dieu et l’honorer.  

Je vous propose de faire un pas de plus ce matin, à partir d’une exhortation de l’apôtre Jacques dans son épître : 

Jacques 1.22-25
22Mettez la parole de Dieu en pratique : ne vous contentez pas de l'écouter, en vous faisant des illusions sur vous-mêmes. 23Car toute personne qui écoute la parole, sans la mettre en pratique, ressemble à quelqu'un qui se regarde dans un miroir et qui se voit tel qu'il est. 24Après s'être regardé, il s'éloigne et il oublie aussitôt comment il est. 25En revanche, la personne qui se penche attentivement sur la Loi parfaite, celle qui rend libre, y reste attachée, elle la met en pratique, sans se contenter de l'écouter pour l'oublier ensuite ; eh bien, cette personne sera heureuse dans ce qu'elle fait !

La TOB traduit plus littéralement le verset 22 : « Devenez des réalisateurs de la parole, et pas seulement des auditeurs... » Autrement dit, il ne suffit pas d’écouter la Parole de Dieu, il ne suffit pas de lire la Bible, il faut que cela se concrétise dans notre vie. 

Lire et comprendre la Bible c’est bien. La mettre en pratique c’est mieux ! Car le vrai défi de la Bible, plus encore que de la lire et de la comprendre, c’est de mettre en pratique son enseignement ! D’ailleurs, lire la Bible et la comprendre sans la mettre en pratique, est-ce vraiment la comprendre ? 


Le « coup de sang » de Vincent

C’est le moment de ma petite rubrique spéciale de cette mini-série… où je partage un de mes énervements pour quelques phrases entendues parfois en lien avec la Bible. C’est le « coup de sang » de Vincent. 

Et la phrase qui m’énerve un peu est : « La Bible répond à toutes vos questions ! » Je pense que c’est une mauvaise façon d’envisager la question de la mise en pratique de la Bible. C’est une phrase qui est bien trop simplificatrice, et qui en plus risque de nous conduire à une instrumentalisation de la Bible. 

Premièrement, on trouve dans la Bible des réponses à des questions qu’on ne se pose plus… Qui s’interroge aujourd’hui sur la question de pouvoir ou non manger des viandes sacrifiées à des idoles ? De même, il y a plein de questions qu’on se pose aujourd’hui qui ne sont pas du tout abordées dans la Bible… par exemple celles liées aux progrès de la technologie. 

Ce qui m’énerve dans cette phrase, « la Bible répond à toutes vos questions », c’est qu’elle a tendance à confondre la Bible avec une livre de recettes, un distributeur automatique de solutions. 

J’ai une question ? Je vais chercher la réponse dans la Bible… en général, en essayant de trouver un verset biblique. Quand je ne vais pas prier et ouvrir la Bible au hasard en espérant que j’y trouverai la réponse à ma question…

Evidemment, je ne suis pas en train de dire que la Bible n’apporte pas de réponse à de grandes questions. Je crois même que la pensée biblique est très utile pour notre réflexion et pour se forger une conviction, y compris sur des questions très contemporaines. Mais ce pas en cherchant des réponses toutes faites dans la Bible. 

En réalité, c’est en réfléchissant à notre mise en pratique de la Bible que nous verrons comment l’enseignement biblique peut se concrétiser dans notre vie, et comment cela viendra nous aider à répondre à nos questions… 


Miroir, mon beau miroir

Revenons donc à notre texte. Jacques utilise une métaphore pour illustrer son propos. Ecouter la parole de Dieu sans la mettre en pratique, c’est se regarder dans un miroir et oublier ce qu’on y a vu aussitôt après. Comment comprendre cette image ? 

Que voit-on quand on regarde dans un miroir ? Son visage, évidemment… Et pourquoi se regarde-t-on dans un miroir ? Il me semble que c’est rarement pour s’admirer, tellement on se trouve beau… En général, c’est plutôt pour se recoiffer, se maquiller ou se raser. C’est plutôt pour essayer d’arranger un peu notre apparence. Voire inspecter ce qui nous dérange sur notre visage : les boutons ou points noirs disgracieux, les nouvelles rides qui ont fait leur apparition, s’assurer de notre propreté ou de la blancheur de nos dents… Bref, en général, on voit surtout les défauts de notre visage dans le miroir ! 

Celui qui écoute la Parole de Dieu et ne la met pas en pratique, est comme celui qui se regarde dans le miroir et voit qu’il a une barbe hirsute, un morceau de salade entre les dents ou une grosse tache sur la joue et sort de la salle de bains sans s’en occuper, en oubliant ce qu’il a vu.

L’image du miroir laisse peut-être aussi entendre que la Parole de Dieu, que Jacques appelle aussi dans ce texte la Loi parfaite, et que nous pourrions tout simplement appeler la Bible, eh bien cette Parole agit sur nous comme un miroir. Elle nous renvoie à nous-mêmes, nous révèle notre nature profonde. Et souvent, elle met la lumière sur des défauts ou des taches qu’il s’agirait de gommer ou de nettoyer. 

A quoi sert de lire la Bible, qui agit sur nous comme un miroir, si on fait ensuite comme si on n’avait rien lu ? C’est cela « se faire des illusions sur soi-même. » Refuser de voir ou de tenir compte de ce que nous avons compris à propos de nous-mêmes.  

Au verset 25, le contraste est bien entre celui qui se penche attentivement sur la Loi et la met en pratique d’une part, et celui qui l’écoute pour l’oublier ensuite d’autre part. Jacques fait sans doute ici la différence entre lire la Bible de façon superficielle et impersonnelle, et la lire avec l’intention de la mettre en pratique. On y reste alors penché dessus jusqu’à ce qu’on comprenne ce qu’on est appelé à faire concrètement. C’est dans ce sens qu’il faut probablement comprendre la conclusion de Jacques : lire la Bible et la mettre en pratique, c’est être heureux dans ce qu’on fait. C’est être en marche avec le Seigneur, se laissant transformer par lui. 


Comment « pratiquer » la Bible ? 

Lire la Bible et la comprendre, c’est bien. La mettre en pratique c’est mieux ! Alors comment faire ? Comment « pratiquer » la Bible ?

Il peut être intéressant ici de se souvenir de ce qu’on a dit dans les deux premières prédications. La sagesse biblique qu’on acquiert et nous permet de mieux entendre Dieu nous parler, elle nous permet aussi de mieux comprendre comment agir en conséquence. La lecture priante est importante pour recevoir quelque chose de personnel… qui va pouvoir être vécu concrètement. Et dans toute cette optique, il s’agira de garder une posture d’humilité, et s’assurer d’une approche sérieuse et confiante de la Bible. Autrement dit, une bonne mise en pratique de la Bible commence par une bonne lecture… 

Si on se place de notre point de vue humain, il me semble que pour « pratiquer » la Bible, ce qui change tout, c’est l’intention avec laquelle on la lit. C’est peut-être juste par curiosité…. Ça ne suffira pas, mais c’est déjà un début, et qui peut conduire plus loin. C’est peut-être par habitude ou par devoir (il faut bien la lire…). Et là, il y a peu de chance que ça produise beaucoup de fruits. En revanche, si c’est avec l’intention d’entendre Dieu nous parler et avec le désir de la mettre en pratique, alors là, ça change tout ! Autrement dit, une bonne mise en pratique découle d’une bonne intention.

Qu’est-ce qu’on attend de notre lecture de la Bible ? On attend que Dieu nous parle ? Très bien ! Mais pourquoi ? Que ferons-nous de ce que nous lirons et entendrons ? Est-ce que ça restera lettre morte dans notre vie ? Alors, nous serons comme celui qui regarde dans le miroir et oublie aussitôt ce qu’il a vu… Ou est-ce que, avec l’aide du Seigneur, nous nous efforcerons de pratiquer ce que nous aurons vu et entendu ? Alors nous serons heureux dans ce que nous ferons, c’est-à-dire que nous verrons Dieu agir dans notre vie, parce que nous serons en marche avec lui. 

Enfin, c’était sous-entendu jusqu’ici… mais ça va mieux en le disant. En arrière-plan de tout ce processus, invisible mais indispensable, il y a l’action du Saint-Esprit. C’est Lui qui a inspiré la rédaction de la Bible. C’est lui qui va pouvoir l’illuminer pour nous la faire comprendre, et qui va aussi nous permettre de mettre en pratique son enseignement. Si dans notre lecture et notre méditation de la Bible Dieu est actif par son Esprit, c’est le cas aussi de sa mise en pratique. Autrement dit, une bonne mise en pratique passe par l’action en nous du Saint-Esprit.


Conclusion

On peut dire qu’il n’y a pas eu de véritable lecture et méditation de la Bible si elle ne conduit pas à une mise en pratique. Le but de la lecture de la Bible pour le chrétien n’est pas simplement d’accroître sa connaissance, elle est de se former en tant que croyant et disciple du Christ. Comme le but de la vie chrétienne est de connaître Dieu ET de l’honorer par notre vie. Si on en reste à la lecture et la méditation de la Bible, sans la mise en pratique, on ne fait que la moitié du chemin. Et encore, c’est probablement la moitié la plus facile ! 

En guise de conclusion à cette mini-série, je propose de résumer en trois verbes l’impératif de la lecture de la Bible pour le chrétien : écouter – persévérer – pratiquer. 

  • Ecouter… parce qu’on peut lire sans vraiment écouter. 
  • Persévérer… parce que ce n’est pas toujours facile mais que ça vaut la peine de poursuivre. 
  • Pratiquer… parce que c’est l’aboutissement nécessaire de la lecture et de la méditation. 


dimanche 1 septembre 2024

Lire la Bible (1) Entendre Dieu me parler

L’année dernière, à la même période, j’avais proposé une mini-série de prédications autour d’un des grands fondamentaux de la vie chrétienne : la prière. Je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de recommencer cette année, avec un autre incontournable de la piété chrétienne : la lecture de la Bible. 

Je vous propose donc une nouvelle mini-série de pré-rentrée autour de cette question centrale pour le chrétien. Pourtant, la lecture de la Bible est loin d’être une évidence. C’est souvent une source de frustrations voire de culpabilité pour le chrétien qui n’arrive pas toujours à lire la Bible aussi souvent qu’il le voudrait ou qui peine parfois à y trouver la nourriture spirituelle dont il a besoin. Si c’est ce que vous ressentez, ne pensez surtout pas être une exception ! 

Comment surmonter ces frustrations ? Et comment arriver à être, au moins un peu, plus satisfait de notre lecture personnelle de la Bible ? C’est à ces questions que je vais essayer de répondre par cette mini-série de trois prédications. 

Je précise en préalable que je pars du principe que la Bible n’est pas tout à fait un livre comme les autres. Je crois que Dieu a veillé à la rédaction et la compilation de la Bible, pour qu’elle soit reçue par les chrétiens comme Sa parole. L’Ecriture seule est la référence ultime pour le croyant, elle fait autorité pour la foi et la vie chrétienne. 

Pour dire les choses simplement, la Bible est le moyen privilégié par lequel Dieu veut me parler aujourd’hui. Mais alors comment entendre Dieu me parler quand je lis la Bible ? 

Pour répondre à cette question, je propose de lire le texte biblique le plus souvent cité pour évoquer la Bible comme Parole de Dieu. Car si la Bible est bien la Parole de Dieu, alors ça veut bien dire que Dieu me parle par elle… 

2 Timothée 3.14-17
14 Mais toi, demeure ferme dans ce que tu as appris et accueilli avec une entière conviction. Tu sais de quels maîtres tu l'as appris. 15 Depuis ta tendre enfance, en effet, tu connais les saintes Écritures ; elles peuvent te donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en Jésus Christ. 16 Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l'erreur, corriger les fautes et former à une manière de vivre conforme à ce que Dieu demande. 17 Ainsi grâce à elle, toute personne qui est au service de Dieu sera parfaitement préparée et équipée pour bien agir à tous égards.

J’ai un peu l’impression que parfois, on s’arrête au seul verset 16 de ce passage, et encore seulement son début : « Toute Écriture est inspirée de Dieu ». Et on ne va pas plus loin. Au risque d’avoir une vision un peu étriquée de la Bible comme Parole de Dieu. Comme s’il suffisait, puisque toute la Bible est inspirée, de citer un verset biblique pour exprimer la volonté de Dieu. 


Le "coup de sang" de Vincent

C’est le moment d’une petite rubrique qu’on retrouvera à l’occasion de cette mini-série de prédications sur la lecture de la Bible : le coup de sang de Vincent ! Un moment où je ferai part, très calmement, de mon énervement pour certaines expressions ou formules toutes faites qu’on utilise souvent et qui me semblent problématiques. 

Mon premier « coup de sang » porte sur une formule qu’on entend assez souvent, notamment dans la bouche des protestants évangéliques (dont je suis !). Il s’agit des phrases qui commencent par : « La Bible dit… » 

En fait, non, la Bible ne dit rien. Elle ne parle pas, c’est un livre ! Certes, parfois Dieu nous parle à travers elle. Parfois c’est nous qui lui faisons dire quelque chose, et ça peut être plus ou moins discutable… 

En général, quand on commence par « La Bible dit… » c’est pour asséner une vérité absolue. Et souvent, on citera alors un verset biblique, comme s’il était la vérité dernière sur tel ou tel sujet, ou la réponse définitive à telle ou telle question. Ça m’énerve… parce que ça a tendance à couper court à toute réflexion et toute possibilité de dialogue. 

Si « la Bible dit… » et que la Bible est la parole de Dieu, alors on écoute et on se tait… Il n’y a pas à discuter. Mais les choses ne sont pas si simples. Citer un verset biblique, ce n’est pas forcément être fidèle à l’enseignement biblique. Connaître des versets bibliques, ce n’est pas connaître la Bible !


La sagesse des Ecritures 

Revenons au texte de 2 Timothée. Qu’y trouve-t-on à propos de la Bible ? En plus du fait qu’il s’agit bien d’un livre (on parle des Ecritures…), il y a deux mots qui me semblent important dans ces versets : « sagesse » et « utile ». « (Les Ecritures) peuvent te donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en Jésus Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l'erreur, corriger les fautes et former à une manière de vivre conforme à ce que Dieu demande. »

Quelle est donc cette sagesse des Ecritures ? 

Il s’agit sans doute d’une connaissance, une façon de comprendre les choses, une grille de lecture du monde. Connaître la Bible, c’est acquérir une sagesse, qui nous permet de comprendre le monde, la vie, nous-mêmes, du point de vue de Dieu. C’est une sagesse qui nourrit notre foi en Jésus-Christ. Parce que le projet de Dieu conduit à Jésus-Christ. 

Faut-il le rappeler : le salut ne vient pas de la foi dans la Bible mais de la foi en Jésus-Christ. Ce n’est pas la Bible qui sauve, c’est le Christ. Être sauvé, ce n’est pas connaître la Bible mais connaître Jésus-Christ... Mais la Bible nous conduit à Jésus-Christ.

C’est dans cette perspective que la Bible est utile… Être utile, c’est servir à quelque chose. La Bible est comme un outil, mais pour qu’un outil se révèle vraiment utile, il s’agit de l’utiliser de la bonne façon. 

Et il arrive qu’on utilise la Bible de la mauvaise façon, en lui faisant dire ce qui nous arrange, en lui conférant un statut qui n’est pas le sien.  

Reprenons ce qui est écrit dans notre texte : « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l'erreur, corriger les fautes et former à une manière de vivre conforme à ce que Dieu demande. » La Bible est donc utile pour définir le contenu de notre foi et la manière de mettre en pratique notre foi. Elle fait autorité en matière de foi et de vie chrétienne. 

Lire la Bible dans cette optique, c’est déjà, en soi, une manière d’entendre Dieu nous parler ! Mais on peut aller plus loin.


Comment entendre Dieu me parler ?

Je reviens à ma question de départ. Comment entendre Dieu me parler ? 

La Bible m’aide à entendre

Tout d’abord, disons que Dieu ne me parle pas seulement quand je lis la Bible… Ce qui ne veut pas dire que la Bible n’a pas un rôle à jouer dans le processus d’écoute, bien au contraire. 

Lire la Bible n’est pas la seule façon d’entendre Dieu nous parler ! Mais elle nous offre une grille de lecture de la vie qui nous permet de mieux entendre, et comprendre, Dieu nous parler. La sagesse que la Bible nous donne nous permet d’entendre Dieu nous parler dans notre quotidien. Elle aiguise notre ouïe spirituelle, notre capacité à entendre Dieu. Elle est donc incontournable pour entendre Dieu nous parler !

La question est peut-être moins de se demander comment Dieu peut me parler par la Bible que comment la Bible peut m’aider à entendre Dieu me parler… 

Evidemment, Dieu peut nous parler alors que nous sommes en train de lire la Bible. Mais si nous n’entendons pas toujours Dieu nous parler quand nous lisons la Bible, ce n’est pas grave. En approfondissant notre connaissance de la Bible, nous approfondissons cette « sagesse », cette grille de lecture qui va nous aider à discerner la voix de Dieu dans notre vie, au quotidien. 


Dieu parle par la Bible

La Bible elle-même demeure tout de même un moyen privilégié par lequel Dieu pourra nous parler. Et si nous voulons avoir toutes les chances de l’entendre, je crois que c’est une lecture priante que nous sommes appelés à envisager. C’est dans ce type de lecture que nous pouvons sans doute le mieux entendre Dieu nous parler.

Avoir une lecture priante de la Bible, ce n’est pas seulement prier avant de lire la Bible, comme si c’était une formule magique qui allait nous garantir d’entendre la voix de Dieu. Avoir une lecture priante de la Bible, c’est envisager notre lecture et notre méditation elles-mêmes comme une prière. 

Et là, il n’y a pas de secret… Ce n’est pas en lisant un ou deux versets en buvant son café le matin qu’on met le plus de chances de notre côté pour entendre Dieu nous parler ! 

Une vraie lecture priante de la Bible demande de prendre le temps, de s’assurer de la qualité de ce temps, de s’investir dans l’écoute. On n’arrive pas forcément à prendre ce temps de qualité tous les jours… On fait comme on peut ! Mais ça vaut la peine de saisir les occasions qui se présentent ou de se ménager des espaces dans notre agenda pour se donner la chance de le vivre. 


Conclusion

Comment entendre Dieu me parler ? Grâce à la lecture de la Bible. Non pas comme par magie, ni en faisant de la Bible un livre de recettes qui fournirait des réponses toutes faites et simplistes. 

Alors pour entendre Dieu nous parler grâce à la Bible :

  • Cherchons à acquérir une sagesse biblique, pour aiguiser notre ouïe spirituelle. 
  • Adoptons aussi souvent que possible une lecture priante de la Bible.