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Lecture biblique : Colossiens 3.12-17
Avez-vous pris des bonnes résolutions pour la nouvelle année ? Arrêter de fumer, faire du sport, commencer un régime, arrêter les régimes...
Si vous êtes en panne de bonne résolution, ce texte est peut-être pour vous !
Nous avons dans ces versets toute une série d'exhortations, qui concernent en particulier nos relations appelées à être marquées par l'amour, le pardon, la paix, une exhortation à laisser toute sa place à la parole du Christ dans notre vie. Il y aurait beaucoup à dire sur chacune d'entre elles mais c'est en particulier la dernière, qui à elle seule résume l'intention globale, qui a retenu mon attention :
17 « Tout ce que vous pouvez dire ou faire, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en remerciant par lui Dieu le Père. »
Tout, absolument tout
Le texte original, en grec, insiste sur le « tout ». Littéralement : « Tout, quoi que vous fassiez, en paroles ou en actions, (faites) tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâce à Dieu le Père par lui. »
Et encore, le deuxième verbe « faire » de la phrase est sous-entendu, si bien qu'on pourrait aussi le comprendre non à l'impératif mais à l'indicatif : « Tout ce que vous pouvez dire ou faire, vous le faites au nom du Seigneur Jésus... » Qu'on le veuille ou non, c'est le cas ! C'est ainsi que le Seigneur le voit, c'est aussi ainsi que les autres, ceux qui nous entourent, le voient souvent....
Tout, absolument tout doit être fait au nom du Seigneur. Aucune parole, aucun acte, aucun domaine de notre vie, ne peut être considéré comme n'étant pas concerné. On ne peut pas dire : dans ce domaine-là, avec ces personnes-là ou à ces moments-là, ma foi n'intervient pas et je n'agis pas au nom du Seigneur Jésus. Tout, quoi que vous fassiez, est concerné. Rien n'y échappe. Ce n'est pas seulement notre pratique religieuse ou notre piété personnelle qui est concerné mais tout, paroles ou actions.
Le Nouveau Testament regorge de textes avec cette intention. A commencer par Jésus qui appelle ses disciples à renoncer à tout pour le suivre : « Si quelqu'un veut venir avec moi, il ne doit plus penser à lui-même. Il doit porter sa croix et me suivre. » (Mt 16.24). L'apôtre Paul, ailleurs que dans notre texte, a la même exigence : « Offrez-lui votre personne et votre vie, c'est le sacrifice réservé à Dieu et qui lui plaît. Voilà le vrai culte que vous devez lui rendre. » (Rm 12.1)
Tout, absolument tout dans notre vie, participe à cette vocation de disciple du Christ. Mais attention : ça ne fait pas de nous des petits saints, avec une vie austère, qui passent leur temps à prier, lire la Bible et chanter des cantiques. Ce ne sont pas les seules choses que nous puissions faire au nom de Jésus-Christ ! Loin de là...
L'idée principale est que rien dans notre vie n'est en dehors de la sphère de notre foi. Tout la concerne : notre piété, notre famille, notre travail, nos loisirs...
Tout faire au nom du Seigneur Jésus
Venons-en justement à ce que signifie « tout faire au nom du Seigneur Jésus ». En commençant d'abord peut-être et disant ce que ça ne signifie pas !
Il ne s'agit pas, en effet, de « mettre Jésus à toutes les sauces », de ponctuer toutes nos phrases par des formules devenues creuses (« Dieu voulant... »), ou pire des formules teintées de superstition... comme si le « nom de Jésus » avait des vertus magiques.
Il ne s'agit pas non plus de chercher toujours un verset biblique pour justifier toutes nos décisions et nos paroles. Ou d'être constamment dans le stress de se demander si chacune de nos décisions, même les plus banales, sont vraiment conformes à la volonté du Seigneur, à son plan tracé pour nous ! Ou de s'interroger à tout bout de champ : « qu'est-ce que Jésus ferait à ma place ? »
Il ne s'agit pas plus de croire que toute notre vie ne doit être faite que de prière, de lecture de la Bible, d'évangélisation, etc... Ce n'est certainement pas le modèle que Jésus nous a laissé dans les évangiles.
Finalement, il s'agit avant tout d'une nécessaire prise de conscience. On l'a déjà dit, ce verset peut être traduit par un impératif ou un indicatif. Qu'on le veuille ou non, tout ce qu'on dit et fait nous engage en tant que disciple du Christ. Notez bien la formulation : il ne s'agit pas seulement de tout faire « au nom de Jésus » mais de tout faire « au nom du Seigneur Jésus ». La nuance a son importance. Tout ce que nous faisons témoigne de la façon dont Jésus est, ou non, notre Seigneur. Et là, bien-sûr, cet impératif est compris différemment selon la vision que vous avez de Jésus !
Si vous voyez en lui un maître intraitable, surveillant vos faits et gestes et cherchant toujours l'erreur ou l'imperfection à corriger, alors vous serez un chrétien stressé, préoccupé par une vie qui ne sera jamais à la hauteur...
Mais si vous voyez en lui un maître, certes exigeant mais pour nous faire avancer, un maître qui se fait aussi compagnon de route, patient et bienveillant, plein de compassion, alors la réalité sera toute autre. Elle sera une invitation à vivre pleinement, dans notre quotidien, la communion avec le Christ vivant.
L'exhortation s'accompagne d'une promesse. Si nous pouvons tout dire et tout faire en son nom, c'est parce qu'il nous a envoyé et qu'il nous a promis d'être là avec nous. Si tout ce que nous faisons, nous le faisons au nom du Seigneur Jésus, alors c'est qu'il sera toujours là, avec nous, dans tout ce que nous faisons.
La bonne résolution s'accompagne donc d'une promesse pour la nouvelle année...
Tout faire en rendant grâce à Dieu
Une dernière remarque mérite encore d'être faite. La fin de notre verset précise qu'il s'agit de tout faire au nom du Seigneur Jésus « en remerciant par lui Dieu le Père. »
Voilà qui souligne encore que ce dont il est question avant tout ici, c'est d'une attitude de coeur. L'état d'esprit que le Seigneur attend d'abord de nous est la reconnaissance. On est loin de la peur d'un Dieu inquisiteur, du stress de savoir si chacun de nos actes ou de nos paroles seront en tout point conformes à la volonté de Dieu... On est dans la confiance et la paix devant un Dieu qui veut notre bien et duquel nous recevons toutes choses. Et si on reçoit toutes choses dans notre vie comme des dons de Dieu, alors nos paroles et nos actes témoigneront de notre appartenance à Jésus-Christ. Parce que nous serons dans une juste et saine relation avec notre Dieu.
Tout faire en rendant grâce à Dieu ce n'est pas tout faire en craignant de se tromper, en ayant peur de déplaire à Dieu ou de s'écarter de sa volonté. C'est tout faire dans la confiance en un Dieu bienveillant. C'est considérer notre vie comme une façon de répondre, concrètement, à la grâce de Dieu manifestée envers nous. C'est faire de notre vie un grand merci à l'amour de Dieu.
Conclusion
« Tout ce que vous pouvez dire ou faire, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en remerciant par lui Dieu le Père. »
Une bonne résolution et une promesse pour le même prix, c'est bon à prendre ! Or, c'est bien ce qu'est ce texte.
Bonne résolution : il peut traduire notre désir de glorifier Dieu, par nos paroles et nos actes, en agissant au nom du Seigneur Jésus, dans un esprit de reconnaissance. Promesse : de la part de celui qui nous envoie en son nom, il sera avec nous, pour que nous puissions agir en son nom.
Tout, absolument tout
Le texte original, en grec, insiste sur le « tout ». Littéralement : « Tout, quoi que vous fassiez, en paroles ou en actions, (faites) tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâce à Dieu le Père par lui. »
Et encore, le deuxième verbe « faire » de la phrase est sous-entendu, si bien qu'on pourrait aussi le comprendre non à l'impératif mais à l'indicatif : « Tout ce que vous pouvez dire ou faire, vous le faites au nom du Seigneur Jésus... » Qu'on le veuille ou non, c'est le cas ! C'est ainsi que le Seigneur le voit, c'est aussi ainsi que les autres, ceux qui nous entourent, le voient souvent....
Tout, absolument tout doit être fait au nom du Seigneur. Aucune parole, aucun acte, aucun domaine de notre vie, ne peut être considéré comme n'étant pas concerné. On ne peut pas dire : dans ce domaine-là, avec ces personnes-là ou à ces moments-là, ma foi n'intervient pas et je n'agis pas au nom du Seigneur Jésus. Tout, quoi que vous fassiez, est concerné. Rien n'y échappe. Ce n'est pas seulement notre pratique religieuse ou notre piété personnelle qui est concerné mais tout, paroles ou actions.
Le Nouveau Testament regorge de textes avec cette intention. A commencer par Jésus qui appelle ses disciples à renoncer à tout pour le suivre : « Si quelqu'un veut venir avec moi, il ne doit plus penser à lui-même. Il doit porter sa croix et me suivre. » (Mt 16.24). L'apôtre Paul, ailleurs que dans notre texte, a la même exigence : « Offrez-lui votre personne et votre vie, c'est le sacrifice réservé à Dieu et qui lui plaît. Voilà le vrai culte que vous devez lui rendre. » (Rm 12.1)
Tout, absolument tout dans notre vie, participe à cette vocation de disciple du Christ. Mais attention : ça ne fait pas de nous des petits saints, avec une vie austère, qui passent leur temps à prier, lire la Bible et chanter des cantiques. Ce ne sont pas les seules choses que nous puissions faire au nom de Jésus-Christ ! Loin de là...
L'idée principale est que rien dans notre vie n'est en dehors de la sphère de notre foi. Tout la concerne : notre piété, notre famille, notre travail, nos loisirs...
Tout faire au nom du Seigneur Jésus
Venons-en justement à ce que signifie « tout faire au nom du Seigneur Jésus ». En commençant d'abord peut-être et disant ce que ça ne signifie pas !
Il ne s'agit pas, en effet, de « mettre Jésus à toutes les sauces », de ponctuer toutes nos phrases par des formules devenues creuses (« Dieu voulant... »), ou pire des formules teintées de superstition... comme si le « nom de Jésus » avait des vertus magiques.
Il ne s'agit pas non plus de chercher toujours un verset biblique pour justifier toutes nos décisions et nos paroles. Ou d'être constamment dans le stress de se demander si chacune de nos décisions, même les plus banales, sont vraiment conformes à la volonté du Seigneur, à son plan tracé pour nous ! Ou de s'interroger à tout bout de champ : « qu'est-ce que Jésus ferait à ma place ? »
Il ne s'agit pas plus de croire que toute notre vie ne doit être faite que de prière, de lecture de la Bible, d'évangélisation, etc... Ce n'est certainement pas le modèle que Jésus nous a laissé dans les évangiles.
Finalement, il s'agit avant tout d'une nécessaire prise de conscience. On l'a déjà dit, ce verset peut être traduit par un impératif ou un indicatif. Qu'on le veuille ou non, tout ce qu'on dit et fait nous engage en tant que disciple du Christ. Notez bien la formulation : il ne s'agit pas seulement de tout faire « au nom de Jésus » mais de tout faire « au nom du Seigneur Jésus ». La nuance a son importance. Tout ce que nous faisons témoigne de la façon dont Jésus est, ou non, notre Seigneur. Et là, bien-sûr, cet impératif est compris différemment selon la vision que vous avez de Jésus !
Si vous voyez en lui un maître intraitable, surveillant vos faits et gestes et cherchant toujours l'erreur ou l'imperfection à corriger, alors vous serez un chrétien stressé, préoccupé par une vie qui ne sera jamais à la hauteur...
Mais si vous voyez en lui un maître, certes exigeant mais pour nous faire avancer, un maître qui se fait aussi compagnon de route, patient et bienveillant, plein de compassion, alors la réalité sera toute autre. Elle sera une invitation à vivre pleinement, dans notre quotidien, la communion avec le Christ vivant.
L'exhortation s'accompagne d'une promesse. Si nous pouvons tout dire et tout faire en son nom, c'est parce qu'il nous a envoyé et qu'il nous a promis d'être là avec nous. Si tout ce que nous faisons, nous le faisons au nom du Seigneur Jésus, alors c'est qu'il sera toujours là, avec nous, dans tout ce que nous faisons.
La bonne résolution s'accompagne donc d'une promesse pour la nouvelle année...
Tout faire en rendant grâce à Dieu
Une dernière remarque mérite encore d'être faite. La fin de notre verset précise qu'il s'agit de tout faire au nom du Seigneur Jésus « en remerciant par lui Dieu le Père. »
Voilà qui souligne encore que ce dont il est question avant tout ici, c'est d'une attitude de coeur. L'état d'esprit que le Seigneur attend d'abord de nous est la reconnaissance. On est loin de la peur d'un Dieu inquisiteur, du stress de savoir si chacun de nos actes ou de nos paroles seront en tout point conformes à la volonté de Dieu... On est dans la confiance et la paix devant un Dieu qui veut notre bien et duquel nous recevons toutes choses. Et si on reçoit toutes choses dans notre vie comme des dons de Dieu, alors nos paroles et nos actes témoigneront de notre appartenance à Jésus-Christ. Parce que nous serons dans une juste et saine relation avec notre Dieu.
Tout faire en rendant grâce à Dieu ce n'est pas tout faire en craignant de se tromper, en ayant peur de déplaire à Dieu ou de s'écarter de sa volonté. C'est tout faire dans la confiance en un Dieu bienveillant. C'est considérer notre vie comme une façon de répondre, concrètement, à la grâce de Dieu manifestée envers nous. C'est faire de notre vie un grand merci à l'amour de Dieu.
Conclusion
« Tout ce que vous pouvez dire ou faire, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en remerciant par lui Dieu le Père. »
Une bonne résolution et une promesse pour le même prix, c'est bon à prendre ! Or, c'est bien ce qu'est ce texte.
Bonne résolution : il peut traduire notre désir de glorifier Dieu, par nos paroles et nos actes, en agissant au nom du Seigneur Jésus, dans un esprit de reconnaissance. Promesse : de la part de celui qui nous envoie en son nom, il sera avec nous, pour que nous puissions agir en son nom.
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