Cette courte prédication a été donnée dans le cadre d'un culte "en famille". C'est une méditation imagée, qui cherche à être compréhensible par tous.
Connaissez-vous Le Gorafi ? C’est un site parodique d’information.
Il est d’ailleurs amusant de constater que, à l’heure des fake news, plusieurs se sont fait avoir en prenant sans recul pour vrai des articles du Gorafi... Jusqu’à certains responsables politiques !
Un de mes articles préférés du Gorafi, qui ressort chaque année à cette période, a le titre suivant : « 83% des Français ne savent pas à quel morceau du bœuf correspond la pentecôte. »
L’article précise même : « Si l’on peut comprendre que nos concitoyens ne soient pas tous des spécialistes de la viande, certaines réponses interpellent par leur ignorance. 5% des sondés déclarent ainsi que la pentecôte est « une fête chrétienne mais je sais plus laquelle » et 2% vont même jusqu’à imaginer qu’il s’agit « de la descente de l’Esprit Saint sur les apôtres ». »
Derrière la parodie, il y a une réalité : l’inculture religieuse croissante en France, dans une société post-chrétienne. Quelle part de la population française sait, aujourd’hui, la signification de la fête chrétienne de Pentecôte ? Et combien comprennent vraiment, y compris parmi ceux qui se disent chrétiens, les implications de l’événement de la Pentecôte ?
La Pentecôte n’est pas une pièce de bœuf… c’est une fête, comme l’est le dessert dans un bon repas. La Bible parle souvent de repas. C’est une image courante pour parler de l’espérance et du salut.
L’expérience de la foi est même comparée à l’expérience d’un repas, en tête-à-tête avec Jésus :
« Écoute, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20)
On pourrait considérer les principales fêtes chrétiennes comme autant d’éléments d’un menu complet, un menu de fêtes auquel nous sommes invités :
- L’entrée, c’est Noël. C’est la naissance de Jésus, la venue du Fils de Dieu sur la terre. C’est là que tout commence.
- Le plat, c’est Vendredi saint et Pâques. C’est l’élément central du repas, le plus consistant. La mort et la résurrection de Jésus est le cœur de la foi chrétienne, c’est le plat de résistance du menu de fête(s), celui de l’œuvre de salut accompli par Dieu.
- Le fromage, c’est l’Ascension. Parfois, on l’oublie dans le repas… et c’est bien dommage. Quel dommage de sauter l’Ascension, de l’oublier ! Elle vient couronner la victoire de Jésus-Christ sur la mort, par elle il s’assied à la droite du Père, il entre déjà dans son règne.
- Il reste le dessert, et c’est Pentecôte. Pentecôte termine le repas en beauté. C’est le dessert qui vient conclure le menu et réjouir nos papilles spirituelles. Imaginez votre dessert préféré… et dites-vous que c’est ce dessert-là que représente le Saint-Esprit dans votre vie. Sucré, rafraîchissant, réconfortant... Voilà l’œuvre du Saint-Esprit dans la vie du croyant.
Et un peu plus tard… on sabrera le champagne ! Ce sera le jour du retour du Seigneur. L’occasion d’un second repas, plus succulent encore, et qui s’étendra jusque dans l’éternité.
Pentecôte, c’est la fête ! La conclusion en apothéose d’un repas complet, nourrissant et succulent, assaisonné de grâce, et nappé d’amour. Il s’agit du menu du salut et de l’espérance, dans lequel chaque plat est important, de l’entrée au dessert, de Noël à Pentecôte !
« Écoute, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20)
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